IRIS
Nom masculin (latin iris, du grec îris). Système se fixant sur la hausse, permettant d’en régler l’ouverture et d’y positionner des écrans de couleur. Cette ouverture circulaire à diamètre variable obtenue par un ensemble de lamelles réglables, est utilisée comme élément de diaphragme ou comme cache.
– 1 –
Chaque tireur est personnellement responsable de l’engagement de son arme. Toutes les armes sont toujours considérées comme chargées. Il n’existe pas d’exception. Il est donc impératif d’agir en conséquence, en restant totalement sérieux à ce sujet.
– 2 –
Ne jamais pointer le canon de son arme sur quelque chose qu’on ne veut pas détruire. L’inobservation de cette règle est la plus grande cause d’accidents de tir. Veuillez garder l’index hors de la détente tant que le dispositif de visée n’est pas sur la cible. Un des réflexes innés de l’être humain est de crisper ses mains dans les situations de stress. La force exercée par une personne qui sursaute peut atteindre 20 kg. Si l’index se trouve sur la queue de détente (poids de détente 2 kg), un départ du coup involontaire peut en résulter.
– 3 –
Soyez toujours sûr de votre but et bien l’identifier avant de tirer. Prendre garde aux conséquences en cas de ricochet, de manqué ou de perforation du but. Le tireur est responsable de chaque coup qu’il tire.
– 4 –
En tenant compte des conditions favorables de lumière, la direction de tir doit être choisie avec une orientation vers le nord ou le nord-est, dans le mesure du possible. Le stand et la ciblerie doivent être autant que possible perpendiculaires à la direction de tir. L’écart de parallélisme du stand ou de la ciblerie ne doit pas excéder les 10 % de la largeur totale de l’installation.
– 5 –
La distance de tir est de 300 m pour les armes à épauler, et de 25 et 50 m pour celles de poing. Pour les armes à épauler, la distance est mesurée depuis l’arête du bord extérieur avant de l’emplacement du tireur jusqu’au bord inférieur de la cible ; pour celles de poing, depuis l’arête arrière de la banquette ou depuis la marque au sol indiquant l’emplacement du pied le plus avancé du tireur jusqu’au bord inférieur de la cible.
– 6 –
Est considérée comme zone dangereuse tout le champ de tir entre le stand et la butte. Cet espace doit être entièrement libre d’arbres et d’arbustes. Aucune construction ne peut y être érigée. Les cultures et plantations ne peuvent être admises dans le champ de tir que si la forme du terrain le permet et qu’elles ne nuisent pas à la sécurité sur les 300 m de la ligne de tir. Des deux côtés du champ de tir, les arbres et arbustes sont élagués sur une largeur de 5m au moins. Il est interdit de pénétrer et de séjourner dans les zones dangereuses pendant les tirs.