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Sphères

Le titre de l’exposition renvoie à la notion pythagoricienne de l’harmonie des sphères dans l’Antiquité, où l’organisation de l’univers était expliquée selon des lois mathématiques et musicales fondamentales.

Au centre de son exposition, comme un système autour duquel vient s’organiser la présentation des travaux, l’artiste a conçu une installation sonore, à l’aide d’un thérémine (du nom de son inventeur Léon Theremin en 1920), un instrument électronique sensible aux interférences provoquées par les mouvements des visiteurs, traduits simultanément en émissions sonores. Le visiteur est donc d’abord impliqué à son corps défendant dans l’installation, participant ensuite à discrétion à la production sonore, comme un musicien de circonstance. L’installation tire parti des principes mystérieux de la physique de la matière et de l’énergie, comme à la recherche de l’harmonie cosmique à laquelle étaient sensibles les Anciens.

Les cyanotypes présentés aux murs (bleus et noirs profonds) manifestent quant à eux également cette dimension expérimentale qui joue avec l’aléatoire et qui s’inquiète de révéler les forces à l’œuvre dans l’infiniment grand ou l’infiniment petit. Qu’elles soient réalisées sur toile ou sur papier à l’aide d’une émulsion photosensible, les images – des négatifs photographiques s’inscrivant dans l’abstraction lyrique – sont en définitive le résultat de processus photochimiques partiellement contrôlés. Les bleus nuits laissent passer des rayons de lumière dans les replis vertigineux de l’univers ou les interstices obscurs de la matière. L’inventeur du procédé au milieu du 19e siècle, le chimiste John Herschel, fut également astronome, formidable découvreur d’étoiles, d’amas stellaires et de nébuleuses.

Deux des toiles singulières de l’exposition procèdent d’un saupoudrage de pigments naturels purs et évoquent les forces à l’œuvre dans la matière. L’une est faite d’accords de bleu Majorelle et d’orange vif, l’autre de bleu indigo et d’ocre rouge. D’autres petites toiles grises portent une poussière blanche comme déposée au fil du temps ou comme des micro-organismes qui auraient pris possession des lieux.

On l’aura compris, sensible à la musique et à l’astrophysique, David Amaral s’intéresse à la recherche sur la nature et l’origine du cosmos. Aujourd’hui, la recherche scientifique tente une nouvelle fois d’expliquer l’univers à l’aide de métaphores musicales :  le cosmos branaire serait constitué d’univers parallèles délimités par des branesqu’on associe à des peaux de tambours mis sous tension vibratoire. Le big bang y est conçu comme la collision de deux univers parallèles qui font éclater une brane, libérant matière et énergie. [Alberto de Andrés]

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